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Titre : Mari Iyagi

Sorti le :
avril 2001 au Japon

Réalisé par Sung-gang Lee
Distribution : Cinema Service Co, Ltd
Producteur : Seong-Won Jo
Musique de Byung-woo Yi
Durée 1h30

Affiche du Film

L'ost

Je ne connaissais cet anime que de nom suivis de quelques images circulant à travers le net, c'est pour dire pas grands choses... Problème résolus, puisque je viens d'acquérir My beautiful girl Mari, commençons par le début, je ne vais pas
brûlé les étapes quand même.
My beautiful girl Mari, n'est pas un film d'animation Japonais, mais Coréen, je peux affirmer maintenant qu'il ne sont pas à leur premier coup d'essais & que ce dernier titre que j'ai pu visionné ne trahit pas les ambitions des Coréens, peut être qu'ils seront à l'avenir une nation folle d'anime tout comme le Japon & nous même, peut être, wait and see...


My beautiful girl Mari ou dans la version originale "Mari Iyagi" a reçu le Grand prix du long métrage "Annecy 2002", un atout pour ce titre sortis en 2001 qui plus est en concurrence avec "mon" Metropolis. Passons au staff, je vous les présente:
en première place bien sur on retrouve le réalisateur, Sung-gang Lee, né en 1962 à Seoul, il est attiré par la peinture & le dessin, qui finalement le propulse sur cette branche, le dessin anime, il sort quelques court métrages, mais passez moi l'expression "sans grands intérêts", sentiment éprouvé par lui même... Il recherche des projets plus ambitieux, plus colossal tout en gardant un pied sur terre, au loin à l'horizon se dessine un ombre, un avenir, une lueur peut être, son nouveau projet trouvé, il commence a donner vie à My beautiful girl Mari, qui verra le jour comme je l'ai dit plus haut & bien sur je le répète pour ce qui ne suive pas en 2002, faut suivre un peu!! ^^
Reprenons le cour du sujet, accompagné de Seung-Jae Cha comme producteur & avec les voix de Ahn Seong-Gi, Lee Byeong-Heon, Bae Jong-Ok & pour finir Byung-Woo Lee le compositeur, une fine équipe coréenne, mais il faut bien avouer que la Corée n'est pas ces débuts dans l'anime, ils ont déjà à plusieurs reprises travaillés avec les japonais au même titre que les français.

Qualité visuel

On retrouve un mélange d'animation en synthèse& d'animation traditionnel, Les techniques employés ne sont pas conventionnel,comme les cellulos mais la quasi totalité en crée en vectoriel, qu'est-ce? une technique travaillé sous des programmes
tels que Flash ou Illustrator qui donne une texture lisse collant parfaitement au côté orrinique.
Une voie peu exploité. Avec un final sans trop de florilèges, loin des effets spéciaux de certains anime que l'on côtoie, mais plutôt dans un genre sage, pas forcement sobre mais sensible voir fragile, les couleurs ont trouver un bon compromis entre elles, un style mélangeant couleurs froides & chaudes, agrémentés des scènes cinématique, un pur régal en somme, les effets de lumières ou d'ombres sont elles aussi bien pensés, rien ne vient noircir le résultat définitif, bien au contraire.
Passons au style employé pour les personnages, nous passons le chemin des anime japonais, des styles bd occidentales, on se crée un style personnel, ou du moins entre ces deux familles, je me permet de dire qu'une petite touche de miyasaki à était
utilisé, probablement que je me trompe (j'ai de ces idées par moments...).
Bref on est pas déçu du voyage, on garde le sourire au contraire.

La trame de l'anime?

Hum... La peut être le point faible, My beautiful girl Mari ne m'as pas tenus en haleine, malgré des valeurs qui à mes yeux on beaucoup d'importance, comme l'amitié, je ne suis pas réellement satisfait, mais je n'irai pas dire que j'ai été totalement insatisfait, mais il manque une touche de réalisme peut être, l'histoire conte la vie de deux hommes, Nam-Woo & Jun-Hoo, deux personnes se remémorisant leurs enfances, le premier qui ne sait toujours pas remit de la disparition de son père& vit seul avec sa mère& sa grands mère (ça en fait du monde), il mène la vie d'un jeune écolier & ses habitudes qui vont avec quoi que un peu seul ou perdu dans ces pensées, il est accompagnés de son amis qui lui est triste de devoir quitter la ville pour Séoul se séparant ainsi de son amis. Jusque la pas de quoi s'emballer ou peut convaincant,
mais le défaut principal ne réside pas dans l'histoire, mais plutôt dans la manière dont elle est interprété, peut crédible, pas assez poussés, dommage le sujet lui même est très beau, mais il manque cruellement de profondeur, je suis légèrement déçu...
Peut être du à nos cultures occidentales, différentes de celle des coréens, mais le scénario ne passe pas facilement pour moi, à vous d'en jugez...
Vous allez bien sur dire "c'est tout ça se résume à ça?", mais non, heureusement, il y a une histoire, celle de Mari, qui est elle réellement? Pourquoi est elle la?
Qu'elle est son but ou que veut elle communiqué? Mais pourquoi tout débute à chaque fois dans un phare? Toutes ces questions vous vous les poserez quand nos héros "utiliseront" une bille avec une femme à l'intérieur, une touche de fantaisie que j'apprécie, avec un arrière goût d'incompris...

On se rattrape.

Le niveau générale reprends un peu de qualité grâce au style de l'anime, je vais un peu plus détaillés, un monde magique & un monde normale, voici le voyage de Nam-Woo & de son amis, le monde magique voir même féerique,
tout comme dans totoro, décors originales, travaillés, inspirant à la tranquillité, avec des animaux attachant, imaginaire en tout points, mais très plaisant, & un second monde, normale, tout à fait normale (j'aurai rien dit se serai mieux...).
On se rattrape aussi à l'aide des musiques qui parcourent ce film, l'auteur est Byung-Woo Lee, mais je doit bien avouer, que je suis resté assez content du résultat, qui ne trahit pas le film, de douces musiques voir presque mélancoliques à souhait, léger presque discret...

Bonus

un dvd avec le film + les bonus comme, clips musicaux, commentaire Audio, fiches des personnages etc etc...


Au final

My beautiful girl Mari n'as rien a envier a ces grands frère japonais, elle ouvre une voie sur le plan technique, sans vraiment innové dans le scénario. Un film agréable mais qui ne me marquera pas à jamais...


Dede