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Titre : Skies Of Arcadia
Sorti le ??/??/01 en jap
Developpé par Sega
Existe en : jap/us/fr
Nombre de GD: 1
Console : Dreamcast / NGC


La Dreamcast étant une console essentiellement axée arcade, le nombre de RPG est relativement limité. Et quand on en cherche un très bon, le choix devient encore plus mince. Pourtant, quelques produits se démarquent du lot, dont un plus particulièrement, Skies of Arcadia. Voyons cela de plus près…

Produit par Overworks et Sega, Skies of Arcadia ( ou Eternal Arcadia en jap ) se démarque de la concurrence sur plusieurs points. Tout d’abord, par son ambiance : en effet, vous évoluez dans un monde composé d’îles qui flottent dans les airs, et les échanges se font par bateaux volants !!! Mais qui dis commerce « maritime », dis pirates… C’est là qu’intervient le scénario. Vous incarnez Vyse, un membre des Blue Sky Pirates. Avec son ami Aika, ils dévalisent les navires de l‘empire Valuan afin de contester la toute-puissance de celui-ci. Un jour, lors d’une attaque d’un navire amiral, vous tombez sur une jeune fille énigmatique. Cette dernière se nomme Fina, et ne connaît rien du monde actuel.

Elle est ici pour accomplir une quête : récupérer les 6 cristaux de lune dispersés sur la planète. Friand d’aventures, vous n’hésitez pas à vous embarquer pour une quête hors du commun…. Voilà le début du scénario de Skies of Arcadia. Somme toute classique, il n’en est pas moins accrocheur, et vous réserve quelques surprises, comment dire, très surprenantes… (n’insistez pas, je ne vous en dirai pas plus !)

Passons maintenant au système de combat. Première sorte, les combats « héros contre ennemis ». On peut sans aucun mal les qualifier de classiques. Vous pouvez réaliser les actions habituelles telles qu’attaquer, se défendre, lancer un sort, fuir. Vous me direz, jusque là, c’est pas supra novateur. Là où la pointe d’originalité se fait sentir, c’est dans la manière de réaliser ces différentes actions. Vous disposez d’une barre avec un nombre de points précis. Chaque action vous coûte tant de points. Vous en regagnez au tour suivant ou par le biais de la commande « Focus ». La seconde originalité se situe dans les limites. Outre le fait qu’elles consomment un nombre de points indécent, elles peuvent se réaliser à plusieurs ( à quatre ), mais cela à condition d’avoir votre barre de points au max.

Déchirage de rétines (et d’ennemis ) garantis. Mais ces combats sont entachés par un point négatif : leur lenteur ! Premièrement, ils mettent trois plombes à se mettre en place. Secundo, vos personnages se déplacent avec une lenteur digne d’un zombi. Heureusement que les furies, plus nerveuses, rattrapent un peu cela. Enfin, il faut noter leur fréquence assez irrégulière : à certains endroits, il y a des combats tous les deux mètres, dans d’autres, il n’y en à quasiment pas. C’est assez horripilant. Mais bon, on s’y fait, et puisque l’histoire est passionnante, on arrive à passer outre.

Deuxième sorte, les combats de navires. En effet, à certains moment de l’aventure, vous serez obligés de faire face à l’assaut des bâtiments ennemis. Beaucoup plus stratégiques, ces combats demanderont un sens aigus du placement de votre vaisseau, de la gestion de sa défense et de ses points d’actions. A noter que les bateaux eux aussi possèdent une furie et peuvent être améliorés. Beaucoup plus originaux que les combats classiques, ces affrontements sont passionnants et on ne se lasse pas d’attaquer à coup de canons ses adversaires.

Voyons maintenant l’aspect technique. Les textures sont fines et détaillées, il n’y a pas de clipping, le champ de vision est immense, les personnages et les environnements sont tout bonnement sublimes. Il suffit d’admirer les villes ou les différents lieux que vous visiterez pour vous en convaincre : la forêt, la pyramide, les différents navires, etc… Autant d’éléments qui flatteront vos rétines et qui font honneur à la Dreamcast.

Musicalement, ce titre de Sega peut se targuer de flatter nos sens auditifs. Variée et complète, la musique est tout bonnement enchanteresse. Le thème des combats est superbe ( bien qu’à force de l’entendre, on est lassé), celui des boss est réussi (en particulier celui de Ramirez et de Galecian, deux personnages très réussis), et les musiques accompagnant les différents lieux que vous visiterez, particulièrement entraînantes. Je retiens en particulier celle de la forêt : on se croirait en Amérique du Sud, avec l’utilisation de la flûte de pan et des tambours. Une bande-son parfaitement adaptée à l’univers du jeu.

Au niveau des voix, par contre, on note une différence flagrante entre la version japonaise et les versions américaines et européennes. Autant les voix japonaises sont réussies et collent bien aux personnages, autant les voix anglaises sont molles et sans vie. On à l’impression que le personnage récite un texte appris par cœur, sans y mettre le ton. Je vous conseille donc, si vous avez quelques notions de langue, de vous procurez la version japonaise, vous serez alors parfaitement immergé dans l’ambiance de ce jeu.
Enfin, la durée de vie est excellente : 45 heures pour finir le premier GD-Rom (le jeu en compte 2), et vous ne récupérez que 3 des 6 cristaux.

Une durée de vie très importante.
J’arrive à la fin de ce test. Le nombre de points négatifs, très faible, ne doit pas vous empêcher de vivre cet incroyable voyage, véritable rêve d’enfant ( qui n’a jamais rêvé d’être corsaire ?? ), au scénario riche et captivant.

Et puis, vu le prix actuel de la Dreamcast et de ses jeux, vous auriez tort de ne pas vous laisser tenter…

Citan
scénario riche et captivant, musique divine, graphismes enchanteurs, durée de vie importantes, et les combats de bateaux très originaux.
fréquence des combats irrégulière, lenteur des combats, voix anglaises