[ » Accueil / RPG / Anime / Fuji Files / Japan Life ]
Titre : Vagrant Story
Sorti le 21/06/00 en fr
Developpé par Squaresoft
Existe en : jap/us/fr
Nombre de CD: 1
Console : Psone


 

 

Second jeu réalisé par l’équipe de Final Fantasy Tactics, Vagrant Story est un chef-d’œuvre comme Square sait si bien les faire. Sa ressortie en version Platinum me donne l’occasion de réaliser le test. C’est parti.

Né de l’imagination de Yasumi Matsuno et de Akihiko Yoshida, Vagrant Story est un jeu à part. Dès qu’on presse le bouton Start, une cinématique en temps réel commence. Première impression : graphiquement, ça barde !!! La petite boîte grise de Sony est merveilleusement bien exploitée, et ça se sent. Une fois la claque graphique passée, on se concentre sur ce prologue : la mise en scène est travaillée, les angles de caméra sont judicieusement choisis tant et si bien que l’on se croirait dans un film. On sent que l’histoire va avoir une importance capitale. Après quelques scènes et deux combats, le jeu commence véritablement. Vous incarnez Ashley Riot, Risbreaker appartenant à l’élite des Valendia Knights of Peace, et vous poursuivez Sydney Losstarot, responsable de l’attaque du manoir du Duc Bardora et leader du clan Müllenkamp. Ce dernier se réfugie dans Leà Mundis, cité maudite possédée par les ténèbres. Puis une semaine après on apprend que le duc, qui avait échappé à l’attaque de son manoir a été assassiné et vous êtes le principal suspect. Que s’est-il donc passé durant cette fameuse semaine a Léa Mundis ? C’est ce que le jeu vous propose de découvrir. Sachez que le scénario est extrêmement travaillé, probablement un des meilleurs jamais écrits, et superbement mis en scène grâce aux cinématiques en temps réels. Les personnages, quant à eux, sont très poussés psychologiquement. Je retiendrai tout particulièrement Sydney, personnage aux caractères et desseins obscurs.

Musicalement parlant, ce jeu est une merveille. Sakimoto, déjà responsable de la bande-son de Final Fantasy Tactics, réussit encore une fois à nous surprendre. Les thèmes sont variés, complets et très réussis. La musique de l’intro et celle accompagnant les différents (et nombreux) combats contre les boss du jeu sont, à ce propos, exceptionnelles. Variée, jouissive au possible, transcendante, elle est idéale pour l’ambiance du soft, c’est un régal.
Passons au système de combat. S’apparentant à celui de Parasite Eve 1, il est assez surprenant au départ : vous activez une sphère représentant votre zone d’attaque, la taille de cette sphère variant en fonction de l’arme utilisée, et vous frappez la partie souhaitée du corps de votre adversaire. Les dégâts sur les parties du corps peuvent rendre inutilisable certains membres comme les bras ou les jambes.

La particularité de ce système vient des Chains. Vous assignez une attaque spécifique au bouton triangle, rond et carré. Lorsque que vous frappez votre adversaire, un point d’exclamation apparaît, vous autorisant à donner un autre coup, et ainsi de suite. Mais attention !! A chaque coup votre barre de Risk, symbolisant votre pourcentage de chance de manquer votre coup, augmente. La gestion des armes est plus complexe. Vous trouvez votre équipement dans les coffres ou en tuant vos adversaires. On peut faire combiner ses armes, les démonter ou encore les jeter. Dans les forges, on peut en créer de nouvelles, tout en faisant attention au taux d’affinité avec les monstres, qui détermine l’efficacité de l’arme en fonction du type de monstre. C’est assez complexe sur le papier, mais une fois dans le jeu, cela est plus aisé, notamment avec la présence de tutoriaux Voilà pour le système de combat.

Enfin, terminons par l’aspect graphique. Vagrant Story est sans conteste le plus beau jeu en 3D de la Play. Les personnages sont très bien modélisés et les décors foisonnent de détails, permettant d’admirer les constructions typiques françaises ( les développeurs ont été s’inspirer du côté de Saint-Emillion )
L’animation est excellente et je ne vous parle pas de la taille gigantesque des boss, qui font les trois quarts de l’écran. Matsuno voulait repousser les limites de la Play, et il a parfaitement réussi son pari. Une œuvre d’art, tout simplement.

Voilà, je pense avoir fais le tour du sujet. Vu le prix du jeu actuellement, je ne saurais que trop vous conseiller de vous laissez tenter, vous découvrirez une merveille, un jeu d’ambiance à part, mais néanmoins excellent.

Citan
graphismes et musiques
un peu répétitif et assez dur